Nicotine
sur Les Arpenteurs de Mondes au format
Contient : personnage (2), pj (99)Nicotine Ce scénario s'inspire de l'épisode 7x19 de la série The X-Files intitulé « Nicotine » (« Brand X » en V.O.) LesPJvont avoir affaire à une série de morts mystérieuses, toutes particulièrement horribles, impliquant des insectes particulièrement virulents. (...)
Les joueurs vont progressivement découvrir la vérité, mais le meneur de jeu devrait particulièrement veiller à brouiller les pistes au départ, à ne pas laisser entendre trop vite aux personnages des joueurs que les cigarettes de la marque mise en cause dans le scénario sont directement responsable des décès violents. Néanmoins, laisser planer une aura de doute, surtout si des fumeurs (joueurs etPJ!) sont réunis autour de la table, peut être vraiment sympathique. SCENARIO : NICOTINE. SCENE 1 : SURVEILLANCE RAPPROCHEE. Lundi 04 juin 2001, en cours de matinée. Winston-Salem, Etat de Caroline du Nord. LesPJ, ou qu'ils soient, vont recevoir un coup de fil d'unpersonnagetrès important, puisqu'il s'agit du Directeur Adjoint du FBI lui-même, Walter S. Skinner. L'équipe devrait déjà avoir rencontré au moins une fois cepersonnage(par exemple durant le scénario « Le pré ou je suis mort »), et quelques liens de confiance et de respect devraient être noués entre eux. (...)
Si ce n'est pas le cas, Walter Skinner mentionnera les états de service impeccables et la grande confiance qui règne « dans certains milieux autorisés » sur lesPJ. Bref, quoi qu'il en soit, Walter Skinner demande auxPJs'ils peuvent le rejoindre dans la ville de Winston-Salem, en Caroline du nord, le plus tôt possible afin de l'assister dans une mission confidentielle de la plus haute importance. Evidemment, il ne désire pas en dire plus au téléphone, mais explique auxPJqu'ils ne doivent en parler à personne, pas même à leurs proches, et que leur supérieur direct (normalement Raymond Harryhausen, le procureur du district de Columbia, Washington D.C. (...)
) est déjà au courant, et que ce dernier couvre cette opération discrète. Skinner expliquera également, si lesPJne sont pas membres du FBI, qu'il fait volontairement appel à des agents fédéraux extérieurs au FBI parce qu'il craint « certaines indiscrétions qui pourraient nuire à sa mission de la part de quelques membres du FBI. (...)
Skinner est ferme au téléphone, faisant appel, et cela sans préambule, à la compétence professionnelle desPJ, c'est-à-dire qu'il ne prolonge pas inutilement la conversation. En fait, il semble assez tendu, comme sil était légèrement sur les nerfs ou épuisé. (...)
Des avions pratiquent également un épandage de façon incessante. LES VILLES DE CAROLINE DU NORD : LesPJarrivent en Caroline du nord par avion, et atterrissent à Norfolk, sur la côte (Océan Atlantique, munissez-vous d'un bon atlas) d'où ils peuvent continuer leur voyage en voiture, assez rapide, jusqu'à Winston-Salem, en traversant les décors décrits ci-dessus. (...)
Les paquets de cette entreprise sont assez répandus, et ressemblent à ceux, bien connus, d'une société commercialisant de fortes cigarettes aux paquets rouges et blancs... Evidemment, ne livrez pas tout de suite cette information auxPJ, sinon ils vont s'empresser de faire un rapprochement ! 1105, WITCH AVENUE, WINSTON-SALEM, DOMICILE DE M. et Me SCOBIE : Le domicile de M. et Me Scobie, ou Skinner attend lesPJ, est une belle demeure en banlieue de Winston-Salem. La maison est entièrement blanche, avec le beau carré de pelouse taillée net en façade, et un grand jardin arboré se devine à l'arrière de la demeure. (...)
Ce quartier est clairement réservé à des catégories sociales supérieures, et ce qui ressort de ce lieu est la quiétude. Pour un peu, lesPJs'attendraient à voir leurs parents ouvrir la porte et les accueillir pour Thanks Giving... Au lieu de cela, alors que lesPJs'approchent d'une demeure qui semble des plus silencieuse, c'est Skinner lui même, en bras de chemise et arme sortir, qui va ouvrir précipitamment auxPJaprès avoir vérifié les badges de ceux-ci. Il semble passablement fatigué, sa chemise est froissée, et des auréoles apparaissent sous ses bras. Manifestement, au vu des poches qu'il a sous les yeux, il n'a pas beaucoup dormi dernièrement, et cela explique peut-être sa nervosité. Rengainant son arme, il invite lesPJà entrer dans le vaste salon richement meublé « à l'ancienne ». L'ambiance, immédiatement, ça sembler s'épaissir autour desPJ: Skinner a fermé les persiennes, et seules quelques lampes éclairent avec parcimonie la pièce d'une douce lumière. Le Directeur Adjoint ne cesse de marcher en parlant, allant constamment observer la rue par la fenêtre, écartant à peine le rideau, comme s'il craignait d'être vu. ==> Skinner ne semblera se détendre que très légèrement après l'arrivée desPJ. Ne se souciant guère d'eux, aux aguets, il leur demandera s'ils ont été suivis ou s'ils ont parlés de leur venue à qui que ce soit. LesPJdevront répondre promptement et sûrement pour le calmer un peu, alors qu'il scrute sans discontinuer la rue déserte. ==> Finalement, ce sont lesPJqui devront le faire « redescendre sur terre » et engager la conversation. Pour se faire, ils devront déjà lui demander de se détendre un peu, et reprendre la situation en main, en lui proposant de le relayer et en lui offrant un café, etc. (...)
Il acceptera après quelques hésitations, puis se laissera un peu aller, expliquant la raison de leur présence ici auxPJ. ==> La tension nerveuse de Skinner devrait se communiquer rapidement auxPJ, et les rendre particulièrement méfiants... LE DOCTEUR JIM SCOBIE : Voici ce que Skinner expliquera auxPJ: « Voici trois jours, un homme m'a contacté à mon bureau, au QG du FBI à Washington. Il ne désirait parler qu'à moi, et insistait pour que je lui confirme la confidentialité de notre conversation avant de révéler son identité. Il m'a déclaré se nommer Jim Scobie. (...)
Pour eux, officiellement, je suis en congé maladie suite à une infection des bronches. » Alors qu'il serre déjà les mains desPJ, il est effectivement secoué par une quinte de toux. Jim Scobie semble extrêmement fatigué, ses traits sont tirés et son regard légèrement luisant. (...)
Par contre, Skinner, qui est la depuis la veille, et n'a pas dormi depuis quasiment 48 heures, est extrêmement nerveux, ce qui risque de se communiquer rapidement auxPJ. Il semble prendre sa mission très à coeur. Sa conscience professionnelle est des plus vives, et il ne tient pas à ce que quelque chose échappe à son contrôle. Peut être a-t-il aussi quelque peu perdu l'habitude des missions de terrain. ==> Si l'un desPJdemande pourquoi Skinner s'occupe personnellement de cette opération, celui-ci rétorquera que cela fait parti des attributions des directeurs Adjoints, qui sont des Agents spéciaux comme les autres, et surtout que son meilleur agent a disparu depuis quelques mois, étant activement recherché. (...)
Jim Scobie refusera bien sûr de parler de son travail, ou encore de sa future déposition. Il explique auxPJque lorsque la vérité éclatera, ils sauront que c'était quelque chose de réellement crucial. De plus, il ajoutera que toutes les informations essentielles ne sont pas stockées quelque part, mais qu'il a tout mémorisé pour plus de sécurité. SCENE 2 : VIE ET MORT DU DOCTEUR SCOBIE. A l'issue du repas, Skinner demande auxPJde refaire un tour complet de la vaste demeure afin de vérifier qu'elle soit entièrement sécurisée. (...)
Jim s'installe seul sur le canapé du salon, jetant un coup d'oeil sur les dernières news locales, puis son verre achevé, il monte se coucher, secoué par quelques toussotements étouffés. Assez rapidement, Margareth souhaite bonne nuit à tout le monde, montant rejoindre son mari. LesPJet Skinner vont se retrouver dans la vaste maison silencieuse, alors qu'une longue nuit s'annonce. (...)
Les bruits habituellement familiers, tels que craquements des boiseries, cavitation des canalisations, bruit du plancher de l'étage qui travaille, souffle de vent frappant un volet, vont progressivement mettre à mal les nerfs desPJet de Skinner. ==> UnPJqui reste dans le salon remarquera cette scène étrange : un curieux insecte, assez gros, se trouve au fond d'un verre, sur la petite table à côté du canapé (c'est le verre de scotch qu'a bût Jim Scobie avant d‘aller se coucher). Après quelques heures de ce régime stressant, au coeur de la nuit, lesPJvont entendre des pas résonner sur le plancher à l'étage. Une porte va s'ouvrir et se refermer, ce qui va probablement les alerter et les motiver, par acquis de conscience, à aller voir ce qui se passe. (...)
Des bruits étranges sont perceptibles, une sorte de gargouillis étouffé en provenance de la salle de bain, mais très discrets. Alors que lesPJbondissent pour ouvrir dans la salle de bain, Margareth se réveille, affolée, et commence à crier, inquiète pour son mari. (...)
La porte de la salle de bain résiste, comme si quelqu'un cherchait à la tenir fermée. En forçant, lesPJl'ouvriront, pour se rendre compte que c'est le corps de Jim qui bloque la porte. Le docteur est mort, son visage littéralement réduit en charpie et maculé de sang, comme s'il avait vomit de l'acide. (...)
Rapidement, plusieurs ambulances arriveront, l'une pour gérer le problème de Me Scobie, l'autre pour emmener le corps de son mari au coroner du bureau local du FBI de Norfolk (antenne du FBI la plus proche, pour une autopsie en règle). C'est auxPJd'analyser la « scène de crime » avant que le corps ne soit enlevé : ils devront prendre les photos, relever les indices, etc. (...)
Néanmoins, sa mort n'est clairement pas naturelle, puisqu'il semble qu'il ait vomit d'importante quantité d'une substance, dont il ne reste aucune trace, qui lui a littéralement décapé les parois buccales et nasales. Seule une autopsie permettra de préciser de quoi il retourne. D'ailleurs, Skinner propose auxPJd'assister le coroner dans sa tâche à Norfolk (ce qui prendra le reste de la nuit avec les déplacements) pendant que lui-même et des analystes du FBI enquêtent au domicile des Scobie. Il demande auxPJde le rejoindre dès l'étude du corps terminée ici même. ==> La seule « preuve » que peuvent ramasser lesPJsont le spécimen très étrange d'insecte qui se trouve dans le verre de scotch de Jim Scobie, lequel verre est dans le salon, sur une petite table basse. Cet insecte, énorme et peu agréable, semble étrange, mais difficile de faire un lien avec la mort de Scobie... Néanmoins, lesPJétant les paranoïaques que nous savons, nul doute que l'un d'entre eux aura déjà tenté un rapprochement ! SCENE 3 : LE CORONER Norfolk se situe à un peu plus d'une heure de voiture, surtout en roulant de nuit. (...)
Ce dernier, analyste en tant que scientifique, va analyser l'insecte de mauvaise grâce au milieu de la nuit, ce qui sera relativement rapide : il s'agit d'une espèce commune d'insecte dans la région, appelé « vers du tabac », mais la taille de celui que lesPJont ramené est démesurée. Un insecte de ce type est nettement plus petit (environ 10 fois pus petit). (...)
La taille exceptionnelle su spécimen va néanmoins motiver l'analyste du FBI à transmettre celui-ci à un entomologiste qui vit à Norfolk, qui l'examinera en cours de journée et enverra ses conclusions auxPJimmédiatement. La nuit s'achève suite à ces diverses études et analyses, mais l'enquête, sur le plan matériel, piétine. Au moment ou lesPJs'apprêtent à sortir du bureau local du FBI, Skinner les contacte : la fouille de la maison n'a pas permit de trouver quoi que ce soit d'intéressant, soit en ce qui concerne une effraction, soit en ce qui concerne des documents concernant la déposition qui devait se faire devant le grand jury. (...)
Me Margareth Scobie, avant de sombrer dans une hystérie complète, à d'ailleurs confirmée à Skinner que Jim n'a jamais apporté de dossiers du bureau, et qu'il préférait être le seul à détenir les informations, en les retenant de tête. Pour finir, une froide colère est perceptible dans la voie de Skinner ; il donne rendez-vous auxPJle matin même devant le siège social de Morley Tobacco à Winston-Salem, car il a pris rendez-vous avec le directeur général de la firme pour le questionner au sujet de cette affaire. (...)
Manifestement, celui-ci a accepté de collaborer, et le rendez-vous a été fixé vers 9 heures le matin... LesPJn'auront guère le temps de se reposer cette nuit... SCENE 4 : MORLEY TOBACCO. Mardi 05 juin 2001, en début de matinée. Winston-Salem, Etat de Caroline du Nord. Siège social de Morley Tobacco. LesPJet Skinner sont reçus devant le siège social de la Morley Tobacco par un afro-américain v^tu en costume bleu marine strict, à l'air martial et aux cheveux grisonnants, portant le badge de la sécurité. (...)
Une dizaine de personnes se tiennent d'un côté de la table, l'autre étant désert et manifestement réservé auxPJet à Skinner. Une fois tout le monde installé, Daniel Brimley, qui aura présenté les nouveaux arrivants, se placera derrière un homme assez imposant, au visage grassouillet et au costume blanc crème. (...)
Un petit homme qui à la même allure que le docteur Jim Scobie, particulièrement mal à l'aise et mal vêtu (costume froissé, oeil hagard, incapable de regarder lesPJdans les yeux) se trouve néanmoins juste à la gauche de Voss, et répond au nom de Daryl Weaver. ==> Voss ne dira rien, attendant simplement que lesPJou Skinner attaque. En gros, pendant tout l'entretient, si lesPJsemblent accuser directement ou indirectement la société, les avocats bondiront pour brandir des articles de lois ordonnant aux enquêteurs de se clamer et de reconsidérer leurs questions. Si certaines questions sont trop directes au goût des avocats, ceux-ci intimeront à Voss de na pas répondre. (...)
L'objectif de cette réunion, sous l'apparence de la coopération, est bel et bien de nier l'évidence... ==> Tout ce que lesPJpeuvent apprendre pendant ce court entretien, c'est que l'homme mal à l'aise à gauche de Voss est l'ancien collaborateur de Jim Scobie, et que ces deux hommes (Jim Scobie et George Simmhan, vraiment très mal à l'aise) étaient responsable de « renouveler la gamme des produits Morley, mais ce sujet est un secret industriel dont personne ne peut vous parler. » Bref, devant tant de mauvaise foi et de mensonges à peine déguisés, lesPJ, sinon Skinner, vont craquer et menacer directement Voss et sa société (Skinner le fera si lesPJn'osent pas). Evidemment, cette sortie mettra immédiatement fin à l'entrevue... SCENE 5 : REMINISCENCES. (...)
Mardi 05 juin 2001, en fin de matinée. Winston-Salem, Etat de Caroline du Nord. Un immeuble du centre-ville. A peine lesPJet Skinner sont-ils sortis de l'immeuble de la Morley (accompagnés par Daniel Brimley, l'oeil dur) que leur téléphones crépitent. (...)
La concierge s'est inquiétée de ne pas voir sortir ce locataire comme tous les jours vers 09 heures, et elle est montée voir ce qui se passait (la concierge est une petite vieille curieuse et manifestement acariâtre, prompte à colporter tous les ragots et à espionner les locataires...) pour trouver le corps d'Estevan, le visage ravagé. LesPJpeuvent jeter un coup d'oeil dans la chambre glauque et sordide de l'homme. Une vague odeur de renfermé et de moisi plane dans l'endroit, et le corps d'Estevan repose au centre de la pièce, complètement ravagé. (...)
Un coup d'oeil permet de comprendre ce qui l'a tué, manifestement la même chose que Jim Scobie. Etat du corps des victimes : ==> Si lesPJsont particulièrement observateurs, ils pourront trouver des insectes qui rampent sous le lit, du même type que celui retrouvé chez Scobie. (...)
2e chose remarquable : la télé de la chambre voisine est très forte, trop, même, et le son passe d'une chambre à l'autre par un large soupirail qui troue le haut du mur. Si lesPJsont agacés, irrités ou simplement curieux de cette pollution sonore, ils iront discuter avec le voisin à la télé trop forte. Seul 1PJdoit pouvoir entrer chez lui, Skinner interceptant les autres pour une raison ou une autre (genre compléter le témoignage de la concierge...) Bref, le seulPJà entrer chez le voisin va rencontrer un type à l'air franchement patibulaire, vivant lui même, comme son voisin Estevan, dans un appartement mal éclairé et qui sent très fortement le tabac froid. La télé est vraiment très forte, ce qui vrille les tympans. (...)
L'homme, qui répond au nom de Thomas Gastall, est clairement antipathique (voire photo ci-dessus) : il répond durement auPJ, sans montrer de craintes particulières, conscient qu'il ne peut être inquiété en rien. Il dévoile tout de même que son voisin Estevan lui a hurlé dessus tôt le matin parce que sa télé (celle de Gastall ! (...)
Tout en disant cela, Thomas Gastall va s'allumer une cigarette à l'odeur très forte, et en proposer une auPJ. Que celui-ci accepte ou refuse importe peu, puisque c'est déjà trop tard pour lui : il vient d'être contaminé par les larves microscopiques d'insectes qui planent dans la fumée rejetée par Gastall (voir explication technique plus loin). Gastall est le responsable de ces morts, mais évidemment, lesPJ(hormis des soupçons paranoïaques) ne peuvent pas le prouver. ==> Les cigarettes que consomme Gastall sont mortelles, mais il ne faut pas que lesPJen soient immédiatement sûrs. Celui qui questionne cet homme doit repartir avec une mauvaise impression sur ce type, mais aucun soupçon à son encontre... Skinner semble persuadé qu'il s'agit de meurtres perpétrés d'une façon encore mystérieuse, mais de meurtres prémédités néanmoins. C'est ce qu'il dira auxPJdans l'immeuble. Il demandera auxPJs'ils estiment que le moment est le bon pour enfin aller questionner le collègue de Jim Scobie, si mal à l'aise pendant la réunion, et que les avocats de Voss tenaient à museler. Bien évidemment, c'est probablement ce que lesPJvont faire... SCENE 6 : INVESTIGATIONS. Mardi 05 juin 2001, en début d'après-midi. Winston-Salem, Etat de Caroline du Nord. (...)
Daryl Weaver vit dans le même quartier que Jim Scobie. Sa maison ressemble à l'identique à celle de son collègue décédé. Au moment ou lesPJarrivent, ils pourront surprendre Daniel Brimley, le responsable de la sécurité de la Morley Tobacco, en vive discussion avec Daryl. (...)
Après quelques gestes péremptoires, Brimley monte dans son véhicule et disparaît rapidement, laissant un Docteur Weaver passablement choqué devant son domicile. D'ailleurs, lorsque ce dernier va voir arriver lesPJ, il va littéralement se décomposer devant eux. Rappelons que physiquement il ressemble à Scobie. Il va immédiatement tenté de rentrer chez lui, répondant d'un air paniqué auxPJ, tout en roulant des yeux autour de lui, qu'il n'est pas « autorisé à dévoiler un secret industriel ». l sera complètement paniqué, et refusera de répondre auxPJ, leur claquant la porte au nez et leur demandant de ne plus revenir. Ce sera choux blanc pour cette fois. A peine cette scène s'est-elle jouée que le portable desPJcarillonne déjà. L'entomologiste qui travaillait sur les insectes étranges et le légiste étudiant les corps demandent auxPJde revenir chez le coroner, mais de Winston-Salem, ou tout a été déplacé afin de faciliter l'enquête. Le rendez-vous se fera donc dans la morgue de la petite ville, adossée à la prison du shérif. Une fois sur place, l'entomologiste révèle auxPJque les insectes retrouvés sont des « vers du tabac », mais réellement spéciaux. Ils n'ont manifestement pas la même structure génétique que des insectes normaux. (...)
Le légiste n'a pas été capable de les identifier, mais l'entomologiste a immédiatement reconnu le profil des oeufs... A ce moment précis, lePJqui a interrogé Thomas Gastall est secoué par une violente quinte de toux, qu'il lui est impossible de réprimer. (...)
Manifestement, il est lui-même infesté, ce qui devrait lui donner une information sur le « qui ? » (Pour être bien clair, Thomas Gastall et ses cigarettes bien sûr !) Bref, lePJqui tousse va littéralement tomber inconscient et commencer à suffoquer rapidement. Heureusement, du matériel médical et un médecin (légiste, mais bon...) se trouvent sur place. C'est auxPJde trouver l'idée (enfin si possible...) : il faut intuber la victime, et aspirer les oeufs avant qu'ils n'éclosent dans ses poumons. (...)
Cette opération va nécessiter la collaboration de tout le monde pour être efficace, afin de réunir le matos, transporter la victime et la maintenir pendant la douloureuse opération, qui consiste tout simplement à maintenir un aspirateur dans la trachée, qui aspire violemment toutes les larves et oeufs. LePJqui subit ce traitement devra faire régulièrement des tests en résistance pour ne pas sombrer dans l'inconscience. (...)
En tout cas, cet épisode devra laisser des marques visuelles. Si tout le monde agit rapidement et de façon synchrone, lePJest sauvé, du moins temporairement. Une radio pulmonaire pratiquée par le légiste mettra immédiatement en évidence que les oeufs sont trop nombreux, trop petits et trop disséminés pour avoir tous été retirés. (...)
Pour le légiste, la seule option est de tenter une opération extrêmement dangereuse, qui consiste tout simplement à ouvrir lePJinfesté, et à retirer les oeufs méthodiquement en ouvrant les poumons, ce qui est une opération quasi impossible. Bien sûr, lePJva se rebeller, surtout qu'il ne sera plus le même s'il accepte. Il peut se déplacer sans problème et sans pénalité, hormis le goût immonde qu'il a au fond de la gorge, et cette désagréable impression d'avoir quelque chose qui lui obstrue les poumons par moment... La seule solution réaliste est de faire la lumière sur cette affaire, et, désormais, lesPJont une piste : il leur suffit de retourner chez Tomas Gastall ! SCENE 7 : ECLOSIONS. Mardi 05 juin 2001, en fin d'après-midi. Winston-Salem, Etat de Caroline du Nord. Domicile de Thomas Gastall. LesPJvont rapidement se retrouver dans l'immeuble ou le corps de Estevan Ivory a été retrouvé. Le corps de ce dernier a été retiré, bien sûr, mais une odeur étrange plane dans l'air du couloir, malgré le produit aseptisant qui a normalement été versé dans la chambre d'Ivory... En fait, lesPJvont tout simplement trouver un nouveau corps chez Gastall : celui de Daniel Brimley, le chef de la sécurité de la Morley Tobacco, face retournée contre le sol, et la tête entièrement ravagée par une myriade d'insectes immondes qui grouillent encore sur lui ! Son badge a été retiré. (...)
Pour finir, il a tué Brimley par le même procédé. Il lui suffit d'allumer une cigarette pour tuer ! Il ne reste plus qu'une seule solution auxPJ: faire le forcing auprès de Daryl Weaver pour que ce dernier explique le fond de cette affaire aux enquêteurs, et rapidement, car lePJcontaminé commence à avoir de nouveaux symptômes (petite toux rauque)... S'ils appellent Weaver, celui-ci acceptera de les aider, et leur demandera de passer le prendre chez lui pour aller à la Morley Tobacco. Le temps que lesPJarrivent, ils vont retrouver la femme de Daryl Weaver, complètement paniquée : elle expliquera qu'un homme répondant à la description de Thomas Gastall, l'air violent, est venu trouver son mari pour qu'il lui donne de nouvelles cigarettes. Manifestement, ils sont déjà chez la Morley Tobacco... è Petite note : Skinner peut, selon les goûts des joueurs et du maître, accompagner lesPJdans leur enquête. Sinon, il aura été écarté pour d'autres pistes, et apparaîtra à nouveau pour le dénouement final, ce qui implique que lesPJle préviennent de la situation en fonçant chez Morley ! SCENE 8 : FINAL. Mardi 05 juin 2001, en fin d'après-midi. Winston-Salem, Etat de Caroline du Nord. Siège social de la Morley Tobacco. LesPJvont trouver les portes de la Morley ouvertes, alors qu'il fait désormais nuit. Leur compagnon devrait avoir de plus en plus de mal de se retenir de tousser, manifestement, son état est grave. (...)
Lorsqu'ils arrivent dans le labo, ils voient Daryl Weaver, manifestement commotionné, donner ses cigarettes à un Thomas Gastall probablement en manque. Lorsqu'il aperçoit lesPJ, ou si ceux-ci se montrent à Weaver (qui leur criera de s'enfuire !), thomas Gastall prend ostensiblement une de ces cigarettes, près à l'allumer au dessus de Weaver, écroulé au sol. Finalement, lesPJont moult options, à eux de voir comment ils souhaitent négocier ce final. Gastall ne cherche qu'une chose, attendre que lesPJviennent récupérer Weaver, légèrement groggy à ses pieds. A ce moment, il envoi un nuage mortel dans la direction desPJ, mais ceux-ci peuvent décider de l'abattre avant (ce qui est peu professionnel !) ou alors de l'immobiliser en lui tirant dans le bras (afin qu'il ne s'allume pas sa clope ! (...)
S'ils ratent le tir dans le bras ou s'ils ne le tuent pas, il s'allumera malgré tout sa cigarette... Rapidement, lesPJvont se précipiter sur Daryl Weaver, mais celui-ci leur explique qu'il n'existe aucun antidote contre les insectes ! (...)
Les urgences, contactées par Skinner (arrivé, bien sur, au moment le plus tendu !) arrivent, pour s'occuper de Gastall et duPJcontaminé, littéralement terrassé par une crise. SCENE 9 : NICOTINE. Mardi 05 juin 2001, dans la nuit. Winston-Salem, Etat de Caroline du Nord. Hôpital du comté. LePJcontaminé recrache déjà quelques insectes, ce qui lui fait vomir du sang par la bouche et le nez. (...)
Les médecins s'apprêtent déjà à l'ouvrir, au risque de le tuer pour de bon, et même l'aspiration déjà mise en place ne permettra pas de repousser l'échéance cette fois-ci ! C'est la que lesPJont intérêt à se oser la bonne question : pourquoi Thomas Gastall vivait-il encore ? Il est lui-même emmené aux urgences, et unPJpourra peut-être remarquer ses mains littéralement recouvertes de nicotine : c'est la solution ! En effet, la nicotine, a condition d'être injectée massivement dans le corps (comme pour un gros fumeur tel que Gastall) a pour effet de neutraliser et mêmes de détruire les oeufs des insectes, sauvant ainsi la vie du fumeur. LePJqui est quasiment mort recevra donc une injection massive de nicotine par intraveineuse. L'effet sera radical : les insectes vont immédiatement mourir, et la crise s'apaiser ! Désormais, néanmoins, au vu de la dose administrée, lePJrisque de devenir véritablement un gros accroc à la nicotine ! SCENE 10 : EPILOGUE. Mercredi 06 juin 2001, au petit matin. (...)
Salle de réunion de la Morley Tobacco. Le scénario s'achève sur une conférence entre le PDG de la Morley, Voss, et lesPJ, accompagnés de Skinner. C'est en fait le docteur Daryl Weaver qui va monopoliser l'attention cette fois, en expliquant le pourquoi du comment de cette affaire. (...)Ce scénario s'inspire de l'épisode 7x19 de la série The X-Files intitulé « Nicotine » (« Brand X » en V.O.) Les PJ vont avoir affaire à une série de morts mystérieuses, toutes particulièrement horribles, impliquant des insectes particulièrement virulents. Toute cette affaire apparaîtra rapidement liée à l'industrie du tabac, et l'équipe devra plonger au cœur des puissants lobbys du tabac américain, qui sont extrêmement puissants. Les joueurs vont progressivement découvrir la vérité, mais le meneur ...